Territoire(s) culturel(s) : les Campus Novels de David Lodge

Cet article se propose d’aborder la FASP universitaire de l’écrivain David Lodge et de souligner comment le Campus Novel traduit la notion de « fiction à substrat professionnel », bien qu’il constitue un sous-genre spécifique. De par sa nature hybride, cette fiction, à la fois populaire et culturellement ambitieuse, offre aux lecteurs non seulement la possibilité de découvrir un milieu spécialisé mais également les clés permettant d’accéder à divers territoires culturels, qu’ils soient littéraires, didactiques, géographiques, réels et/ou fictionnels.

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Une oeuvre au diapason…

Auteur postmoderne mêlant réalisme et fiction, humour et sérieux, le mot et l’image, les facettes de Lodge sont multiples, s’accordent… Tout comme les reflets du miroir qu’il tend à la réalité. Écrivain conscient des outils qu’il utilise, Lodge a en effet toujours mêlé critique littéraire et littérature critique, l’art du divertissement et le divertissement artistique. Le genre du « roman universitaire », caractérisant nombre de ses fictions, permettant d’ailleurs facilement le jeu entre théorie et pratique fictionnelle. La Vie en sourdine*, roman paru en 2008, ne fait pas exception, bien qu’il puisse presque être qualifié de « post-universitaire », selon Toby Lichtig1, puisque le protagoniste est cette fois un professeur à la retraite.

Sous plus d’un aspect, La Vie en sourdine renoue sans conteste avec des traits caractéristiques de la trilogie de Rummidge (pendant fictif de Birmingham)

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